Le projet Onimiki est porté par la communauté du Témiscamingue et les Premières Nations de Kebaowek et Wolf Lake. Il respecte les critères les plus élevés en matière d’environnement et d’acceptabilité sociale.
Onimiki sera aussi une centrale dite « au fil de l’eau » parce qu’il n’implique aucune modification de la capacité et des niveaux actuels du lac Kipawa et des autres lacs et rivières impactés.CFE = exploite l’énergie d’un cours d’eau existant avec peu ou aucune réserve d’eau
L’Organisme du bassin versant du Témiscamingue a mené une étude préliminaire que vous pouvez consulter ici.
À mesure que des étapes additionnelles seront franchies dans le projet, des études plus poussées dont l’étude d’impact seront réalisées afin s’assurer que les impacts soient connus et atténués le cas échéant.
Ruisseau Gordon
La nature du lit du ruisseau Gordon est stable et les débits d’eau auxquels il a été soumis ont déjà été plus importants que ce qui est prévu dans le projet Onimiki.
Le potentiel hydroélectrique sur le ruisseau Gordon a déjà été exploité dans le passé. La production a cessé après la nationalisation de l’électricité au Québec, mais le potentiel hydroélectrique y existe toujours.
Lac Kipawa
Depuis 2013, une entente existe avec le CEHQ (Centre d’expertise hydrique du Québec) pour abaisser de 40 cm le niveau normal du lac Kipawa pendant la période du frai du touladi. Cette entente vise à favoriser la survie des œufs lors du marnage hivernal. L’abaissement du niveau de l’eau se fait de façon graduelle du 1er septembre jusqu’au 20 octobre de chaque année.
Lac Témiscamingue
Au lac Témiscamingue, plusieurs frayères ont été repérées à proximité, mais une seule frayère à doré jaune se retrouve près de l’embouchure de la rivière Kipawa. Le succès de reproduction du doré jaune y est très variable d’une année à l’autre. Cette variation serait surtout liée aux facteurs climatiques qui influencent le taux d’éclosion des œufs, à l’abondance du zooplancton et à l’abondance des proies disponibles au cours du premier hiver.